Les résultats du forage géothermique de St-Gall (voir posts précédents) sont décevants. La quantité d’eau chaude est dix fois moins élevée que prévu et le gaz naturel qui s’échappe n’est peut-être pas exploitable.
Après un petit tremblement de terre qui avait mis en danger le projet sans heureusement le stopper comme à Bâle, on espérait que de bons résultats encourageraient la géothermie en Suisse.
Ce demi échec, ne doit pas nous décourager. Il faut persévérer, car en cas de succès on aura une source d’énergie propre, locale et quasi inépuisable à disposition.
Voir dépêche sur le site de la rts
La recherche de pétrole, de gaz ou de sources géothermiques est un art compliqué. Les géologues se basent sur des relevés, une étude du terrain ou des mesures de vibrations produites artificiellement à la surface et dont le retour indique la composition du sous-sol. Avec tous ces éléments ils sont capables d’estimer la probabilité de trouver un gisement exploitable sous la terre, mais ils ne peuvent jamais le garantir à 100%. C’est la raison pour laquelle on dit que seul le forage est le juge de paix. En d’autres termes, tant que l’on a pas vraiment creusé jusqu’au bout on ne peut pas être certain de ce qui se trouve en sous-sol.
L’IFP-énergies nouvelles (anciennement Institut Français du Pétrole) indique sur son site que « … sur cinq forages d’exploration, un seul, en moyenne, met en évidence une quantité de pétrole suffisante pour justifier économiquement son exploitation ». (http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/espace-decouverte/les-cles-pour-comprendre/les-sources-d-energie/le-petrole).