Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les Etats-Unis deviendront en 2015 le premier producteur de gaz devant la Russie et dès 2017 le premier producteur mondial de pétrole, dépassant l’Arabie saoudite.
Ceci s’explique par un grand essor de l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste (voir post précédent).
Il est évident qu’une indépendance énergétique est un avantage économique très important. Mais cela doit-il se faire au détriment de l’environnement en risquant de polluer les nappes phréatiques et en engloutissant les énormes quantités d’eau nécessaires à la fracturation de la roche ?
La tentation est grande de miser sur cette nouvelle source d’énergie fossile et de repousser à plus tard le développement des énergies renouvelables. Et si l’Amérique s’engage sur cette voie, le reste du monde risque bien de la suivre car de grands gisements de schiste sont aussi présents en Europe et en Chine…
Tout ceci n’est pas rassurant alors que l’on apprend aujourd’hui que, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les principaux gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique ont franchi de nouveaux pics en 2011.